Visite du centre historique

Le centre historique

Le Zoo de Roanne est l'un des plus beaux zoos du monde, d'une superficie de 100 hectares, on y retrouve plus de 10'000 animaux répartis en 1500 espèces ce qui en fait la plus grande collection de France et même l'une des plus impressionnantes au monde.
Il est conseillé d'étaler la visite sur 2 jours pour pouvoir profiter au maximum de tous les animaux et d'arriver le plus tôt possible.

Après avoir traversé la route, on arrive devant l'entrée sud, des trois qui bordent le parc, c'est la plus ancienne et souvent considérée comme « la principale ». Lors de l'ouverture du Zoo de Roanne en 1976, celle-ci était uniquement constitué de quelques guichets pour contrôler les billets. Sa plus importante modification eut lieu en 2020 lorsque le parc fut fermé plusieurs mois en raison de la pandémie de Covid-19. En effet, un énorme bâtiment fut construit, celui-ci faisant office de hall d'accueil pour les visiteurs Ainsi, des centaines de personnes peuvent s'y regrouper en cas d'intempéries ou profiter des services mis à disposition.


Dès le seuil des portes franchis, deux gigantesques aquariums de 650 mètres cubes chacun nous font face. Ceux-ci abritent différentes cohabitations de cyprinidés des rivières européennes. Le saviez-vous ? Les cyprinidés forment la plus grande famille de poissons d'eau douce au monde (environ 3000 espèces), leur point commun résulte dans l'absence de dents et un estomac restreint. Ce sont donc des poissons paisibles se nourrissant essentiellement de végétaux en opposition aux carnassiers comme le brochet.


Dans l'aquarium de gauche, on retrouve cinq espèces différentes : des gardons, des rotengles, des brèmes bordelières, des vairons et enfin des goujons. Il est très difficile de réussir à faire la différence entre un gardon et un rotengle, tant leur ressemblance est frappante. En observant attentivement, vous pourrez constater que l'iris de l'oeil des gardons est complètement rouge contrairement aux rotengles où celui-ci est plutôt brun. Cependant, il est fréquent que ces deux poissons s'hybrident (ce qui est également le cas ici), il devient alors quasiment impossible de faire la distinction y compris pour un expert. Sinon, les goujons sont les plus facilement reconnaissables : petits et allongés comme des allumettes à l'inverse des brèmes dont le corps a une forme ovale. Quant aux vairons, il s'avère compliqué de les remarquer, tant leur taille n'excède que rarement les 6 voire 7 centimètres de longueur.


Pour l'aquarium de droite, c'est là encore cinq espèces qui nagent dans un calme relaxant. Ce sont des espèces beaucoup plus grosses cette fois. Les carpes communes au nombre de 8 dans l'aquarium sont probablement les plus célèbres tant par leur gabarit imposant que leur recherche pour la pêche sportive. On peut également observer beaucoup de tanches reconnaissables à leur couleur d'un jaune doré si particulier. Sinon il y a des barbeaux communs au corps fuselé et dôtés de barbillons extrêmement développés et des brèmes communes ressemblant un peu à leurs cousines bordelières de l'autre bassin. Aux exceptions près qu'elles sont évidemment beaucoup plus grosses et arborent une robe qui tire davantage sur le marron. Le saviez-vous ? Les carassins dorés que l'on peut observer dans cet aquarium font en réalité parti de la même espèce que... le poisson rouge ! Ceux vendus dans le commerce sont cependant plus petits et beaucoup plus colorés que les sauvages en raison d'une sélection opéré en élevage.


Deux statues en marbre trônent fièrement dans le hall d'accueil depuis quelques mois. Oeuvres de Maxime Girard, sculpteur local, elles représentent deux animaux emblématiques du parc. Sur la gauche, il s'agit de Freya (en référence à la déesse nordique du même nom !), notre femelle ours polaire, l'une des mascottes du Zoo de Roanne. Quant à l'autre statue, c'est une représentation de Kibo, un jeune rhinocéros noir mâle né en 2030, son nom signifie « espoir » en swahili, les naissances de rhinocéros noirs étant extrêmement rares en captivité.


En faisant le tour du bâtiment, il est possible d'observer des serpents dans des vivariums, comme pour les aquariums, les espèces européennes sont mises à l'honneur. Dans l'ordre des photos qui vont suivre, ce sont d'abord des vipères péliades puis des couleuvres à collier, des serpents que l'on trouve régulièrement dans nos campagnes. Comme chacun le sait, la vipère est venimeuse contrairement à la couleuvre qui est inoffensive pour l'Homme. Mais comment faire la différence entre les deux, la prochaine fois que vous irez vous promener ? On entend parfois qu'il faut observer la tête, de forme plutôt triangulaire chez la vipère mais ceci n'est pas forcément fiable, des couleuvres peuvent avoir elles aussi une tête en triangle. En fait, le meilleur moyen d'être sûr d'identifier l'espèce est de prêter attention à... son regard ! Les pupilles de la couleuvre sont rondes comme les nôtres tandis que chez les vipères, elles forment un trait vertical un peu comme Sauron ou les félins.


Ces poissons et reptiles ne sont cependant qu'un tout petit avant-goût de ce qui nous attend dans le cœur de la visite du Zoo de Roanne ! Leur intérêt pour la conservation reste limité puisque encore abondants en Europe et ils ne représentent pas une importante source d'émerveillement pour le grand public. Ils viennent surtout apporter une touche d'embellissement à un hall d'accueil qui vise à apporter des services aux visiteurs. En effet, on peut s'arrêter aux nombreux points d'informations pour récupérer un plan du parc ou demander un quelconque autre renseignement ou faire une pause aux toilettes. La logistique n'est pas oubliée non plus, nos chers visiteurs peuvent ainsi recharger leurs téléphones portables (ou tout autre appareil électronique) aux bornes appropriées ou retirer de l'argent liquide aux guichets automatiques. Enfin, il y a même une petite boutique de souvenirs, la Wildlife Memories et un point de restauration rapide : le Grill Hut. Sandwichs, burgers, cornets de frites et tous les autres aliments courants des fast-food y sont vendus.


Un élément du décor passe rarement inaperçu dans ce bâtiment et suscite toujours autant les interrogations des visiteurs. Voici le fameux « détail » en question...


Une taxidermie de cerf élaphe, notre établissement ferait-il donc la promotion de la chasse ? Curieux pour un parc zoologique, n'est-ce pas ? Non évidemment, nous ne nous inscrivons pas dans cette lignée, le Zoo de Roanne s'est toujours montré catégoriquement opposé à toutes les formes de chasses aux trophées dans le monde. Le cerf que vous voyez ici n'a donc pas été abattu dans ce cadre, il s'agit même d'un ex-pensionnaire du parc ! Les plus anciennes générations l'auront sûrement reconnu : ce n'est d'autre que Cernunnos. En effet, il faut savoir que lors des premières années suivant son ouverture en 1976, le Zoo de Roanne était spécialisé dans l'exposition d'espèces européennes. Le mâle reproducteur du groupe des cerfs, Cernunnos, était alors à cette époque la mascotte du parc. Mondialement connu pour sa beauté et sa démarche noble, il nous quitta malheureusement en 1985 à 22 ans, un âge vénérable pour cette espèce. En mémoire pour celui qui fut le premier emblème du Zoo de Roanne, son corps fut naturalisé par les meilleurs spécialistes et est donc encore observable aujourd'hui.

En outre, cet endroit est une véritable mine d'informations à propos du Zoo de Roanne. De nombreuses affiches sont placardisées sur les murs, parmi celles-ci vous trouverez probablement intéressantes celles de la collection animale. Effectivement, l'ensemble des espèces présentées dans le parc sont répertoriées par affiche thématique donnant déjà un petit aperçu. Les représentations des baleines et de grandes espèces de requins auront cependant de quoi surprendre : il est vrai que pour ces cas spécifiques, vous ne le trouverez nul part à Roanne. Bien qu'il soit impossible de maintenir de telles créatures en captivité, nous présentons des reconstitutions de squelettes ou des représentations en trois dimensions grâce à des casques de réalité augmenté au sein du territoire de Roanne Marine. Davantage d'explications à ce sujet seront apportés lors de la visite de cette partie du parc. Sinon, bon nombre d'autres affiches publicitaires à l'intérieur du bâtiment permettent de rappeler les horaires des animations et spectacles ou renseignent sur les actions concrètes du Zoo de Roanne en faveur de l'environnement et la préservation des espèces.


Enfin, élément simple mais loin d'être d'une moindre importance : le plan du zoo (note HRP : le croquis affiché sur le screen n'est pas représentatif du zoo dans sa réalité). Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il se situe pile au centre du hall d'accueil et permet aux visiteurs de se rassembler afin de faire un état des lieux et organiser ensuite au mieux leur visite. Quand on se souvient de la taille gigantesque du Zoo de Roanne (100 hectares !) et tous les divers territoires, il vaut mieux savoir où l'on va à l'avance.


Evidemment, une visite virtuelle n'est rien par rapport aux émotions que pourraient vous procurer un véritable séjour au Zoo de Roanne. Comment essayer de compenser cela ? En offrant des petits extras ! Au cours de cette visite virtuelle, nous vous ferons ainsi profiter des coulisses, endroits non accessibles au public en temps normal. Vous pourrez ainsi découvrir un peu plus de l'intérieur tout ce qui se passe en interne, commençons sans plus attendre ! Si vous avez déjà eu la chance de vous rendre au Zoo de Roanne, vous aurez déjà probablement remarqué à l'intérieur du hall d'accueil ces portes de chaque côté avec le panneau « Staff only ». Allons voir ce qui se trame.


Dans le prolongement du hall d'accueil se trouve donc en coulisses des couloirs permettant d'accéder à plusieurs pièces réservées au personnel. On peut vous montrer par exemple l'une des nombreuses salles de travail utilisées par notre équipe vétérinaire. Celles-ci sobrement équipées sont principalement utilisées pour les interventions médicales les plus simples mais aussi les plus courantes au sein du parc. Lorsqu'un animal de petite ou moyenne taille a besoin de premiers soins pour une blessure sans gravité ou un contrôle routinier par exemple, c'est ici que cela se passe. Il y a également une cuisine où les soigneurs peuvent préparer les nourrissages et enrichissements pour leurs animaux ainsi que plusieurs salles de repos. Des endroits indispensables où notre équipe peut venir se retirer au calme durant leurs moments de pause et se reprendre un peu.


Ce long couloir nous permet ensuite de sortir du grand bâtiment d'entrée sur la droite pour arriver dans un prolongement des coulisses. C'est donc là encore une zone restreinte d'accès. Voici le parking réservé exclusivement au personnel du Zoo de Roanne.


On se retrouve alors au pied de la clinique vétérinaire, construite en 2023 (soit peu de temps après le hall d'accueil), c'est l'une des plus grandes et modernes d'Europe. Auparavant, les soins aux pensionnaires du parc se limitaient à des interventions mineures dans des petites salles polyvalentes similaires à celles présentées juste avant. Pour des opérations plus lourdes ou des examens nécessitant des outils technologiques plus sophistiqués, il était nécessaire de transférer nos animaux dans des cliniques à Lyon. Une logistique plus compliquée en somme et loin d'être optimale pour la santé de nos pensionnaires.

Notre clinique vétérinaire répond donc à l'ensemble des besoins de l'équipe médicale du Zoo de Roanne, composée de 9 vétérinaires, 5 assistants et 3 chercheurs. Grâce aux équipements modernes de cette installation, l'équipe est entièrement autonome sur ce site et n'a donc plus besoin de se déplacer dans d'autres cliniques de la région. En effet, la clinique construite sur deux étages comporte une salle d'opération entièrement stérilisée pour les cas les plus graves, plusieurs salles d'imagerie permettant de réaliser des radios, des scanners ou des IRM et même des box de quarantaine où les animaux malades sont placés le temps d'être rétablis afin de ne pas contaminer leurs congénères. Nous disposons également d'un laboratoire de recherche et d'une pharmacie. Le confort de l'équipe vétérinaire n'a pas été oublié non plus puisqu'ils peuvent profiter de deux salles de repos équipées de cuisines et même d'un endroit pour faire une sieste ou se changer.


Fait unique en Europe, notre clinique vétérinaire comporte un laboratoire de recherches génétique. Depuis 2032, le Zoo de Roanne travaille sur la possibilité de ramener à la vie des espèces éteintes depuis des siècles grâce aux traces d'ADN subsistants. On pense certainement en premier lieu au célèbre mammouth laineux ou le dodo par exemple qui sont certes le projet du parc d'ici 2040 pour pouvoir ensuite présenter ces espèces et pourquoi pas les réintroduire dans la nature. Ce n'est cependant pas notre seule ambition, à l'horizon 2060, nous espérons pouvoir ressusciter les mythiques dinosaures et ouvrir un parc annexe spécialisé sur ces incroyables créatures. Le Zoo de Roanne se veut être un pionnier dans la recherche sur les animaux disparus et la génétique. Toutefois, pour des raisons de confidentialité, nous ne pourrons pas vous montrer de photos de ce laboratoire de recherche. Afin de conclure ce tour de la clinique vétérinaire, voici un dernier cliché présentant une vue plus aérienne avec en arrière-plan les Monts de la Madeleine.


D'autres bâtiments entourent cet espace restreint, ces derniers sont plutôt utilisés par les soigneurs animaliers. Ce sont principalement des entrepôts où toute la nourriture des animaux est stockée et il faut de la place pour tout ça ! En effet, les quantités sont astronomiques et nourrir tout le monde relève du défi logistique permanent. C'est par exemple près de 2500 tonnes de fruits et légumes annuels qui sont consommés par nos animaux. Une fois par semaine, un camion vient livrer plusieurs tonnes de viande pour les carnivores qui sont ensuite stockées dans des réfrigérateurs géants. Le plus grand défi concerne la nourriture des koalas, c'est d'ailleurs l'une des raisons pourquoi vous voyez si rarement cet animal en captivité. Ils consomment exclusivement de l'eucalyptus, plante difficile à cultiver. Ainsi, le budget consacré à l'alimentation des koalas représente à lui 1/10e du budget total pour la nourriture. Outre tous ces entrepôts, nous avons installés plusieurs ateliers de bricolage où l'on peut trouver toutes sortes d'objets recyclables. Très pratique quand nos soigneurs veulent préparer des enrichissements pour les animaux.









Au passage, voici une petite vue de celui-ci depuis une vitre en hauteur donnant ainsi une autre idée de l'immensité des aquariums.



Nous retournons désormais à l'intérieur du hall d'accueil en réempruntant le même chemin que nous avions utilisé. Cette petite mise en bouche terminée, la visite du Zoo de Roanne et en particulier du centre historique va pouvoir commencer. Les quelques enclos qui vont se suivre prochainement sont parmi les plus anciens du parc bien qu'ils aient pour la plupart subi beaucoup de transformations. Les occupants ont d'ailleurs souvent changé. Il s'agit probablement de l'un des plus petits territoires du Zoo de Roanne, notre mission étant au fil des années de moderniser nos installations. C'est aussi le seul territoire du parc ne présentant pas une cohérence particulière qu'elle soit géographique ou dans l'association de mêmes familles taxonomiques d'animaux. Le centre historique n'en reste pas moins très apprécié des visiteurs pour l'aspect nostalgique qu'il représente, jusqu'à la fin des années 80, les limites du Zoo de Roanne s'arrêtaient à son périmètre. Sans plus attendre, allons franchir les arches.





A peine sorti du hall d'accueil, nous nous retrouvons pile en face du premier enclos : celui des flamants roses. Aménagé en 1986, il n'a presque pas changé depuis ce temps, auparavant plusieurs petites cages d'espèces européennes comme les martres des pins ou les renards roux étaient bâtis sur ce sol. Malgré plusieurs suggestions de relocalisation des flamants roses dans un autre endroit du parc durant les années 2010, il a été décidé de les conserver ici. En effet, la direction a tenu à ce que le premier enclos en arrivant au Zoo de Roanne soit celui des flamants roses, une habitude que l'on retrouve dans de nombreux zoos européens mais aussi américains comme à San Diego. L'aménagement de la grotte (visible à gauche sur les photos qui suivent) en 2022 a finalement entériné la décision : les flamants roses ne bougeront jamais d'ici à Roanne.

Sinon, l'enclos des flamants roses en lui-même recrée une lagune d'eau salée typique des paysages méditerranéens, en particulier le sud de la France. D'ailleurs, la colonie que nous présentons est justement originaire de Camargue, région connue nationalement pour sa densité de populations en flamants roses. Lors de leur arrivée en 1986, ils n'étaient qu'une demi-douzaine, depuis tout ce temps, nous avons eu d'excellents résultats en matière de reproduction. Chaque année ou tous les deux ans dans le pire des cas, nous parvenons à obtenir des naissances si bien que la colonie de flamants roses de Roanne s'élève à une cinquantaine d'individus aujourd'hui. Régulièrement, certains de nos spécimens sont envoyés dans d'autres parcs européens afin d'éviter une surpopulation ici à Roanne. Le saviez-vous ? On a tous déjà entendu l'anecdote sur le fait que les flamants tiennent leur couleur rosée voire rouge pour ceux d'Amérique du Sud quant à la consommation d'un crustacé (l'artémie pour être précis). Mais au Zoo de Roanne et dans de nombreux autres parcs, il est impossible de leur proposer cet aliment, ainsi, nous leur offrons des compléments alimentaires pour qu'ils conservent ce magnifique plumage si particulier.















On continue la visite en empruntant le chemin de gauche, nous reprendrons encore à gauche ensuite.





Un autre endroit un peu en retrait du tumulte du zoo où les visiteurs peuvent faire une pause quelques instants et profiter des services qui leur sont proposés. Sur la place, une fontaine vient décorer les environs et permet aussi aux visiteurs de se rafraîchir par période caniculaire. Sûrement aurez-vous d'ailleurs remarqué la statue du lion d'où sort le filet d'eau. Cette œuvre d'art fut commandée en même temps que l'ours polaire Freya et le rhinocéros Kibo auprès de Maxime Girard. C'est une représentation de Jengo, qui signifie bâtisseur en langue swahili, notre ancien lion reproducteur malheureusement décédé en 2026 à l'âge vénérable de 28 ans. Il s'agissait probablement du plus robuste et majestueux de tous les lions d'Afrique que nous avons eu la chance d'avoir. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il fut l'emblème du Zoo de Roanne de son arrivée en 2003 jusqu'en 2034 (date d'arrivée des pandas géants). Sa mémoire fut donc immortalisée avec cette statue lui rendant hommage.



A gauche de la fontaine, un endroit qui va certainement plaire aux enfants (un peu moins aux parents peut-être...) : une petite aire de jeux en sable à l'ombre d'un chêne centenaire. Une vieille légende entourant le Zoo de Roanne dit que le chêne pourrait s'abattre sur les enfants qui ne sont pas sages... Rien de moins qu'un mythe évidemment, nous n'avons jamais eu à signaler tout cela.





Déjà visible en arrière plan sur la photo de la fontaine, une autre construction nous attend. Bâti en 1983, cet endroit était autrefois l'aquarium et le vivarium du Zoo de Roanne ne présentant que des espèces européennes. Lors de la refonte de l'entrée entre 2020 et 2023, ce bâtiment souvent surnommé « Le Vivaquarium » fut lui aussi rénové et vidé de ses occupants. Il occupe désormais une double fonction dont une non innaccessible au public. Cette dernière est en fait la nurserie du zoo, tous les bébés animaux du parc ne passent pas forcément par ici évidemment. Elle est surtout spécialisée pour les petits des oiseaux et quelques reptiles qui nécessitent des soins et une attention très importants. Pour les poissons, tout se passe à Roanne Marine, territoire devenu véritablement spécialisé dans la faune des mers au fil du temps. Il est possible pour les visiteurs de voir comment nos équipes travaillent à l'intérieur de ces laboratoires à travers des baies vitrées. Avec un peu de chance, peut-être que durant votre visite vous passerez au moment où l'un de nos soigneurs nourrir les oisillons à la pipette.





L'autre partie du bâtiment mitoyen à la nurserie est un point d'information comme ceux que l'on trouve au hall d'accueil. Celui-ci a néanmoins une particularité supplémentaire puisqu'il s'agit aussi du point de rendez-vous pour les visites guidées (en groupe) par un animateur de notre équipe. Cela permet ainsi d'éviter les flux humains trop importants dans le bâtiment d'entrée déjà très dense en foule lors des journées de forte affluence. Sinon, encore plus à droite, il est possible de rentrer à l'intérieur et profiter d'un deuxième point de restauration : L'Armorique. Sandwichs, crêpes, hot-dogs et boissons chaudes ou fraîches sont vendus rapidement et il est possible de manger dedans ou dehors sur les tables de pique-nique. Enfin, des toilettes juste en face peuvent permettre d'aller se soulager.











Saviez-vous que le personnel du zoo accède à ce bâtiment par le côté opposé ? En effet, les photos qui vont suivre vous feront découvrir des pièces interdites au public en temps normal. L'entrée pour le personnel se trouve le long de la route départementale à quelques mètres de la grande entrée pour les visiteurs vue précédemment. Un peu en retrait se trouve d'ailleurs un autre parking pour l'équipe du parc (visible sur les photos précédentes à travers les vitres depuis l'intérieur de L'Armorique). Sinon, toute la partie non-visible au public de ce bâtiment fait office d'administration du Zoo de Roanne. Avant la rénovation au début des années 2020, les bureaux se trouvaient dans un espace loué au centre-ville de Roanne. Il est beaucoup plus pratique et agréable pour notre personnel de pouvoir désormais tout centraliser dans la zone du parc. Sur les photos qui vont suivre, vous découvrirez ainsi la salle de réunions, plusieurs bureaux, le principal open-space et la vue dont dispose le directeur du Zoo de Roanne depuis la fenêtre de son bureau. Tous les services de l'équipe d'administration travaillent ici (la direction, la comptabilité, la communication...).















En outre, une salle de conférences a été aménagé au dernier étage. C'est un endroit idéal pour la réception de nos partenaires étrangers ou de chercheurs, protecteurs environnementaux... lors de l'organisation de colloques.





Quittons cette petite partie du parc pour revenir sur nos pas, en continuant le chemin dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'enclos des flamants roses, on remarque un long bâtiment en bois et vitré sur la gauche derrière les arbres.



C'est ni plus ni moins un point de restauration supplémentaire mais pas n'importe lequel : Jungle Etoilée. En effet, ce n'est pas un simple snack mais bien un véritable restaurant ayant ouvert ses portes en 2027 en même temps que le complexe hôtelier au sein du parc. Contrairement aux autres enseignes du Zoo de Roanne, celui-ci est propriété d'une autre entité : la maison Troisgros, l'une des plus célèbres entreprises de restauration au monde et surtout historiquement implantée à Roanne. Jungle Etoilée est sous la direction de Léo Troisgros, l'un des fils de Michel, reconnu pour être l'un des meilleurs chefs cuisiniers de la planète. C'est donc bien entendu un restaurant de haute gastronomie servant entrées, plats chauds, desserts faits maisons dans les pures traditions françaises. L'emblématique escalope de saumon à l'oseille y est servi bien sûr, plat qui a fait a la renommée Pierre Troisgros, chef historique de la maison du même nom.





Pourquoi le choix de « Jungle Etoilée » pour le nom du restaurant ? Aucun rapport avec la célèbre famille propriétaire des lieux n'a été souhaité mais simplement mettre en lumière une particularité de l'endroit. La plupart des établissements du Zoo de Roanne arrêtent de servir des plats chauds passé 16h y compris en période estivale et lors des fêtes de fin d'années lorsque le parc ferme ses portes à l'horaire tardive de 21h. Impossible donc de prendre son dîner chez nous... à moins d'aller à Jungle Etoilée ! Avec [à compléter plus tard] et [à compléter plus tard], c'est le seul restaurant du parc assurant un service complet jusqu'au bout de la nuit. Encore mieux : pour les visiteurs ayant décidé d'étaler leur présence sur deux jours en dormant dans l'un des hôtels du parc, ils peuvent rester au restaurant jusqu'à minuit. Que ce soit sur la grande terrasse du restaurant ou à l'intérieur dans l'une des trois salles (climatisées en été) proposées, les visiteurs peuvent profiter de leur repas au sein d'une atmosphère unique. Parfois surpris par les bruits des animaux rentrés dans leurs boxes intérieurs, on se sent véritablement en pleine jungle dans cette pénombre étoilée...











En sortant du restaurant par le même escalier emprunté, trois options s'offrent alors à nous : rebrousser chemin à droite vers la nurserie, aller à gauche ou continuer tout droit. C'est cette dernière option que nous choisissons.



Sur le passage, un bâtiment supplémentaire se dresse à notre droite : « Les Merveilles de la Vie Sauvage », principale boutique de souvenirs du parc. C'est de loin la plus grande et la plus généraliste contrairement aux autres que l'on trouvera durant le reste de la visite, davantage spécialisées sur le thème du territoire mis en avant. Probablement un lieu de passage indispensable à la fin de la journée lorsque vous quittez le Zoo de Roanne. On en trouve pour tous les goûts aux Merveilles de la Vie Sauvage : des livres aux jouets pour enfants, peluches ou vêtements, vaisselle, objets du quotidien voire porte-clés ou simples éléments de décoration... Il serait difficile de ne pas y trouver votre bonheur et de très nombreux animaux du parc sont représentés.







Sans doute aviez vous remarqué cet imposante formation rocheuse en arrière-plan sur la gauche de la première photo de la boutique de souvenirs. C'est justement en sa direction que nous nous dirigeons. En fait, c'est la fameuse grotte des flamants roses, continuité de leur enclos que l'on avait déjà aperçu un peu plus tôt. Si le lagon possède une place historique depuis 1986, cette grotte (constituée de faux rochers bien évidemment) est un peu plus récente : aménagée en 2022 seulement. Elle a permis d'augmenter de moitié la superficie totale de l'enclos de ces célèbres oiseaux du pourtour méditerranéen. La grotte offre un réel dépaysement aux visiteurs, unique en son genre en Europe pour des flamants roses. En effet, ils bénéficient de tout à l'intérieur et le bruit des cascades vient apporter une certaine tranquillité à l'endroit. On aura généralement plus de chances d'observer notre colonie de flamants roses en extérieur mais lors des périodes hivernales, elle se regroupe plutôt dans la grotte, cette dernière étant chauffée. La construction de la grotte a également eu des effets bénéfiques sur la reproduction des flamants roses du Zoo de Roanne. C'est en effet une augmentation de 26% des naissances par an en moyenne depuis qu'elle existe. En dehors des périodes hivernales, venez dans la grotte le soir lorsque c'est l'heure de la rentrée des animaux pour observer les flamants roses à l'intérieur. Sûrement que vous remarquerez également les nids ainsi que les petits au plumage gris et duveteux.

















Nous pouvons ensuite rebrousser chemin en sortant de la grotte des flamants roses pour revenir en direction du restaurant "Jungle Etoilée". Depuis sa terrasse extérieure, sûrement avez-vous déjà remarqué l'enclos qui fait face.





C'est l'île des colobes guéréza ! Ces singes originaires de la forêt équatoriale d'Afrique figurent parmi les plus anciens pensionnaires du parc. En effet, lors de leur arrivée en 1988, le Zoo de Roanne était encore uniquement spécialisé dans la présentation d'espèces européennes, ils possèdent donc également la particularité d'être la première espèce en dehors de l'Europe à être exposé sur le site. Cette île et ce bâtiment que vous pouvez voir est le dernier vestige de la vieille singerie construite en 1991. Auparavant, ce sont les chimpanzés qui vivaient sur cette île tandis que les autres espèces de primates étaient enfermées dans des petites cages à l'intérieur du bâtiment, alors accessible au public. Très vite, les dimensions de cet espace sont apparus comme étant exigus. Après avoir quittés la singerie dès 2002, les chimpanzés vivent désormais dans la nouvelle maison des singes depuis 2025 tandis que les autres espèces de primates ont déménagé à d'autres endroits au sein du parc. La vieille singerie ayant été en partie détruite en 2022 pour laisser place à l'aménagement de la grotte des flamants roses, il ne reste donc désormais plus que l'ancienne île des chimpanzés et un bâtiment en pierre.

Le groupe de colobes présenté au Zoo de Roanne comporte 12 individus, ils aiment notamment se retrouver sur leurs agrès en hauteur pour faire la sieste. Sieste parfois interrompue par leurs puissantes vocalises qui peuvent s'entendre très loin dans le parc. Attention cependant ! Les colobes ont beau être une espèce de singe plutôt petite (une dizaine de kg en moyenne), ils peuvent se montrer particulièrement agressifs y compris avec leurs soigneurs. Ces derniers doivent se montrer prudents au moment de les approcher s'ils ne veulent pas être littéralement frappés par les mâles dominants.















Mitoyen à l'île des colobes, nous avons un grand enclos composé d'une plaine sablonneuse, un bassin, plusieurs arbres et un imposant bâtiment pour les loges intérieures. Il s'agissait à l'origine du lieu de vie des sangliers aux débuts du Zoo de Roanne lorsqu'il ne présentait que des espèces européennes jusqu'à son agrandissement en 1997 pour devenir la plaine asiatique. Rhinocéros, nilgauts, cervicapres et d'autres animaux emblématiques de la faune Indienne cohabitaient dans ce vaste espace avant que l'enclos ne soit progressivement vidé de ses occupants au fil des années pour les déménager dans de nouvelles installations plus grandes et plus modernes. Désormais, vous ne pourrez observer plus qu'un groupe reproducteur d'une quinzaine d'antilopes cervicapre, trois couples de paons bleus et quelques canards à bec tacheté.

Pourquoi ce choix alors que la place ne manque pas ? Une question de cohérence. Le Zoo de Roanne veut reproduire au mieux l'habitat naturel de ses pensionnaires or les cervicapres (aussi appelés "blackbuck" en raison du pelage noir des mâles) parcourent les savanes du sous-continent Indien tandis que les rhinocéros ou les nilgauts par exemple se retrouvent plutôt dans la forêt. Il nous a paru donc peu logique de faire cohabiter ses différentes espèces alors qu'elles auraient peu de chance de se croiser dans la nature, et ce en dépit du fait qu'elles vivent dans le même pays.

Il est possible de faire l'intégralité du tour de l'enclos des cervicapres, dans cette visite virtuelle, nous allons le faire dans le sens des aiguilles d'une montre. Appréciez les différents points de vue proposés ! Vous remarquerez également que le chemin traverse directement le bâtiment où les animaux rentrent pour dormir la nuit.